Le Grand Cercle – Évènement Hip-hop – Jam session
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A l’occasion de la constitution d’un fond d’archives sur la question des cultures urbaines et en l’occurrence de la danse hip-hop, les archives de Lyon invite Fred Bendongué pour une conférence « De la rue à la scène« . L’artiste chorégraphe auteur du livre « Up-Rock_Histoire de danse, histoire d’une vie » retrace la naissance de cette culture à travers son parcours artistique.
Une soirée sous le signe du partage petits et grands. Fred Bendongue s’est amusé à reprendre son solo légendaire « Demi-lune » pour rester debout #deboutpourlaculture. Merci à tous les participants des groupes Hip-Hop et aux ateliers Afro-dance.
La compagnie poursuit ses semailles « rurbaines » et vous propose de venir partager un moment convivial autour de la danse et du théâtre Vendredi 28 mars dans le cadre de notre évènement trimestriel « Les Vendredis de la danse.
Pour ce second rendez-vous nous avons invité Françoise Casile metteuse en scène et comédienne dans un comte musical – Retrouvez son interview dans le podcast réalisé avec Fred Bendongué sur RVR radio https://www.rvrradio.fr/-A-LA-BONNE-HEURE-.html
Et toujours au studio de la compagnie 7 rue de la Marne à Tarare
En collaboration avec RVR radio
Fatiha Bouinoual, danseuse de la génération des Tractions Avant des premières heures, a quitté la terre et ses bruits pour aller la rencontre du corps des étoiles, celui d’avant la vie humaine.
Danseuse à part et à part entière, Fatiha entremêlera subtilement la danse Hip-hop à la danse traditionnelle d’Afrique de l’ouest avec une certaine poésie qui la rendait inclassable. « C’est parce que l’ombre existe que la lumière se répand », et c’est la raison pour laquelle elle était notre « Sun Ra » (déesse du soleil) dans la création danse « Un break à Tokyo » en 1989 où le Hip-hop va à la rencontre du Butô Japonais. Cependant, c’était dans sa nature d’être lumineuse et tenace. Fatiha était une danseuse du défi. Elle incarne l’émancipation d’une Femme dans un monde d’hommes, et à l’époque où les stéréotypes de la danseuse sont extrêmement sélectifs, c’était encore un triple combat : être femme, noire et musulmane. Mais Fatiha n’a jamais lâché l’affaire et par conséquent elle fut en première ligne de front avec d’autres sœurs d’âmes des premières heures du Hip-hop en France à transgresser les normes et ouvrir la voie à toute une génération de danseuses en quête de liberté et d’affirmation de soi.
Sa petite voix douce va nous manquer… beau voyage petite sœur.